Kalen

Spoiler:

-| Nom : Nemerkan -| Prénom : Kalen -| Âge : 18 ans -| Sexe : Fille -| Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle

Grande et musclé et bien proportionné, Kalen pourrait attirer les regards car elle a de belle forme. Mais un instinct inconnu tient les gens loin d'elle. Tous sentent cette aura de sauvagerie contenue que dégage la jeune fille.
De nombreuse cicatrices couturent son corps, tranchant avec la peau halée. Une balafre plutôt impressionnante part de son omoplate droite pour finir à sa hanche gauche. Un lys est tatoué à l'encre brune sur son poignet droit.
Encadré par une crinière de cheveux roux mi-long, son visage aurait put être joli sans ce rictus cruel qu'elle arborait quotidiennement et si ses magnifique yeux ambrés n'étaient pas aussi vide d'expression, de sentiment... si l'on n'avait pas l'impression qu'il reflétait le démon en elle. Un démon qui ne serait qu'haine et colère, que sang, mort et souffrance.
Elle s'habille toujours de vêtements moulant noir ou gris foncé. En guise de ceinture, une longue corde est enroulée autour de sa taille. La jeune fille est chaussée de bottes noires en cuir souple et des mitaines, noires également, couvrent ses mains. La poignée élimée d'un sabre dépasse de ses épaules, prouvant son utilisation fréquente. Hormis l'une de ses plaque, une simple chaîne d'argent est attachée autour de son cou, souvenir de sa mère.


Susceptible, rancunière et ne craignant pas de faire couler le sang, Kalen à souvent des réactions exagérées. Pour un mot de trop, elle peut vous tuer. Respectant les règles d'Igura, elle voit là un bon moyen d'étancher sa soif de sang.
Solitaire, froide et distante, elle n'a jamais tenu à faire équipe avec quelqu'un. Et personne n'a jamais eu envie de lier connaissance avec cette jeune fille qui laisse un sentiment de malaise partout ou elle passe, de sa démarche hautaine, un brin nonchalante.
A tous ceux qu'elle prévoit de tuer, la lame de son sabre trace une fine balafre sur leur joue. Marque indélébile les indiquant comme ses proies. A ceux qu'elle tue, elle récupère leurs plaques et laisse les cadavres abreuver les rues de leur sang. Nul ne survit si elle décide de sa mort...
Sang, mort et souffrance. Impitoyable, ni larmes ni supplication ne pourrait la détourner de son but. Voir cette horreur mêlée à une pointe de résignation dans les yeux de ses victimes la ravie. La compassion lui ait étrangère et l'amour la dégoûte. Mais alors, que la lie-t-il à cette chaînette d'argent qu'elle garde toujours accroché autour de son cou?


"Dring dring"

C'est une matinée pluvieuse. La lumière entrait à peine dans cet appartement situé au dixième étage d'un immeuble. Kalen, dix ans, prenait tranquillement son petit déjeuné avec sa mère, Sakura Nemerkan, qui feuilletait distraitement un journal. Au tintement de la sonnerie, sa mère sursautae violemment et renversa la tasse de lait qu'elle était en train de boire. Interloquée par cette réaction excessive, la fillette la regarda fixement tandis que le liquide tachait la nappe rouge.

"Dring dring"

Sakura se leva maladroitement, jeta un regard désespéré autour d'elle avant de s'arrêter sur sa fille de plus en plus surprise.

-Tu ne va pas ouvrir, demanda celle-ci sans comprendre ce qu'il se passait.

Sa mère détourna le regard et se dirigea en tremblant vers la porte.

*C'est peut être papa, songea la petite fille sans oser le dire à haute voix*

Son père était un sujet tabou dans cette maison, ou dans tout autre endroit ou se trouvait sa mère. Celui-ci avait disparu trois ans plus tôt, sans une explication et n'avait plus jamais fait parler de lui.
Le lendemain de sa disparition, un matin semblable à celui-ci, Kalen se préparait pour l'école lorsque quelqu'un avait sonné à la porte. Sa mère était allé ouvrir, livide, en se répétant "c'est lui, il revient...". Mais ce n'était qu'un livreur.
Kalen était partit en cour, et cet incident oublié.
Mais voir Sakura dans cet état lui rappelait ce jour... Que se passait-il?

"Dring dring"

La clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Un jeune homme se découpait dans l'encadrement de la porte et la cuillère que Kalen allait porter à sa bouche retomba brusquement dans son bol. C'était le livreur de l'autre fois.
Toute trace de couleur déserta le visage de Sakura.

-Mais... C'est dimanche...
-Dimanche vraiment? demanda le livreur d'une voix joyeuse. Est-ce que cela change-t-il quelque chose à notre arrangement?
-Mais... ma fille...
-Votre fille? Fantastique, elle est là aussi? Et bien, nous allons nous amuser!

Sans qu'elle ne sut pourquoi, Kalen s'était levé et avait commencé à reculer doucement vers la fenêtre. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Ou ne voulait pas comprendre... Sakura aussi fit quelques pas en arrière d'un air épouvanté, mais le jeune homme prit ça comme une invitation à entrer. Il verrouilla lui même la porte et mit les clé dans sa poche. Kalen était arrivé devant la porte-fenêtre donnant sur le balcon.

-Allez, vient par là ma petite, lui souffla le livreur.

La fillette ne bougea pas, elle commençait à avoir vraiment peur.

-Je vais me fâcher si tu ne m'obéit pas. Alors fait ce que je te dit et tout ira bien...
-S'il vous-plait, murmura sa mère avec des sanglots dans la voix.

L'homme ne lui prêta pas la moindre attention et se dirigea vers Kalen. Sakura le retint par la manche.

-Non...
-Dégage sale chienne! Je commence a être lassé!

Il la poussa violemment contre le mur, lui faisant pousser un cri de surprise et de douleur. Voyant cela, Kalen ouvrit violemment la fenêtre dans un réflexe qu'elle ne comprit pas et couru sur le balcon. Voyant cela, le livreur couru à sa suite. La fillette n'eu que le temps de se glisser sous la palissade qui séparait les deux terrasse et resta là, tremblant de tous ses membres, mais sachant que l'homme ne pourrait la suivre à cause de sa taille.
Elle ne l'entendit que ricaner à sa mère:

-Notre accord vient de prendre fin.

Puis elle s'enfuit sur les autres terrasse, mettant le plus distance possible entre elle et cet homme. Elle fini par s'arrêter devant un appartement dont les propriétaires étaient partit en vacances. Et se mit à pleurer. Les larmes évacuaient le trop plein d'émotion qu'elle avait vécu. Elle resta ainsi longtemps,roulé en boule, le corps secoué de sanglots.

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Lorsque Kalen se releva, elle constata que la journée était bien avancé. Sans doute avait-elle fini par s'endormir, voulant au plus possible retarder l'instant ou elle comprendrait.
La fillette fit quelque pas hésitants pour s'étirer et attendit encore plusieurs minutes avant de se décider à rentrer chez elle.
Arrivé sur la terrasse voisine de la sienne, elle tendit l'oreille. Il n'y avait aucun bruit, excepté celui de la circulation. Elle passa sous la palissade, prête à s’enfuir au moindre bruit suspect.
La porte était toujours ouverte. Kalen la franchit, le coeur battant à tout rompre, lorsqu'elle remarqua ce qu'elle avait sous les yeux. Et se figea.
Un désordre sans nom régnait dans la pièce. La table avait été renversé, des morceau de verre jonchaie le sol. Et des taches rouges semblaient briller sur les mur blanc. Du sang.
Bien que tout lui disait de partir en courant, sans jamais se retourner, Kalen s'avança vers une trace de main ensanglanté. Une petite main aux longs doigts fins s'était posé sur ce mur, comme cherchant un appuie à toute une existence qui s'écroulait. La main avait glissé. Une longue trace écarlate montrait sa chute dans une vie qui se finissait. Au pied de ce mur, c'était presque une mare de sang qui avait coulé.

-Maman! cria la fillette épouvanté par ce qu'elle voyait.

Silence.
Dans l'appartement, elle n'entendait plus la circulation. Il n'y avait que ce silence écrasant. Un silence horrible qui la faisait haleter. Un silence qui laissait craindre le pire...
Kalen chercha sa mère. Dans toutes les pièce possible, jusque dans les armoires. Mais sa recherche demeura vaine. Alors, elle se tourna vers la dernière pièce de l'appartement. La chambre de sa mère.
En tremblant, la fillette posa sa main sur la poignée. Une seconde s'écoula avant qu'elle ne puisse la tourner. Doucement, elle ouvrit la porte et se figea.
Elle ne cria pas. Les lèvres simplement entrouverte, yeux écarquillés... Jambe coupées, elle tomba à genou.
Seule, sa mère était simplement allongée sur son lit aux couvertures rouges. Nue. Nue et seule dans ce grand lit rouge. Rouge du sang s'écoulait par une affreuse plaie à la gorge.
Kalen ne dit rien, elle ne le pouvait pas. Refusant simplement d'admettre la réalité qui s'étalait devant ses yeux. Refusant la mort de sa mère.

-| Capacité/Arme :

Un sabre cour qui ne la qui jamais. Elle compense son manque de force par son agilité et sa rapidité.


-| Groupe : Participant à Ingra


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Le code est bon.

La présentation (Description et histoire) sont bonne aussi. Tu est ...


Bon rp ^^