Une virée je ne sais ou[RP libre]

Et me voilà encore dans de beaux draps. Je suis par terre au milieu des immeubles et la pluie tombe sur moi. Je me levais alors doucement. Une vive douleur me rappelais que ma jambe n'avait surement pas aimé ça. J'enlevais doucement le bandage. Il n'y avait rien de pire. Mon sabre était posé juste à côté de moi. Je me levais doucement m'appuyant aux immeubles qui menaçaient de s'écrouler. Je me baissais pour prendre mon Katana. Une question ce posais alors dans ma tête. Que faisait je ici? Je ne savais pas trop quoi faire alors je restais debout, la pluie tombait sur mon visage.

Kalen avançait tranquillement entre les immeuble délabrés, n'essayant pas le moins du monde d'être discrète. Cela faisait maintenant cinq jours qu'elle avait franchit la barrière qui entourait la ville de Toshima pour participer à Igura. Parce qu'elle n'avait pas le choix.
Elle avait tué.
Un homme dont elle ne connaissait rien, ni même le nom. Pourtant, sans aucune hésitation, sans lui laisser le temps de réagir, elle avait levé le bras. Elle se rappelait encore de la brève résistance de la chaire lorsque sa lame s'était enfoncé dans le cou de sa victime, tranchant une artère. Le sang avait jaillit. Gorge ouverte, l'homme s'était effondré.
Cet homme lui avait volé sa vie alors qu'elle n'avait que dix ans. Cette homme avait tué sa mère. Il était mort. C'était aussi simple que cela.

Kalen était trempée. Mais elle s'en fichait. Cinq jours qu'elle était ici, elle n'avait trouvé qu'une seule plaque. Un trois... Et cela la mettait en rage. Elle s'arrêta soudain. Une jeune femme qui devait avoir son age. Elle se tenait aux murs , un katana dans une main.
Kalen envisagea un instant de l'attaquer avant de repousser cette idée. Cette femme ne tiendrait pas cinq minutes dans son état.

Je récupérais petit à petit mes forces. Je me relevais alors sans l'aide du mur. Je voyais alors une ombre qui s'approchait de moi. Je relevais mon katana ma tête et faisais découvrir mes yeux vairon à la nouvelle venue. Je n'avais pas encore récupéré de plaques. Je levais mon katana comme pour donner un coup. Je ne savais pas trop quoi faire. Je l'attaque? Je l'épargne? Je m'approchais d'elle.

"Tu as des plaques?"

C'est tout ce que je voulais savoir.

La jeune femme leva la tête se dirigea vers Kalen, katana en main.

-Tu as des plaques?

Kalen eu d'abord une attitude surprise. Elle qui avait pour une fois décidé d'être gentille et de l'épargner. Mais bon, si c'était elle qui le demandait...

-Je ne crois pas que me provoquer soit la meilleur chose à faire. Mais j’espère que toi aussi tu as des plaque. La chasse à été plutôt mauvaise...

D'un geste souple, elle dégaina son sabre dans un chuintement métallique. La pluie continuait de tomber, lui plaquant les cheveux autour du visage, quelque mèches masquant également ses yeux ambrés. Mais elle était entièrement concentré sur l'affrontement à venir. Un combat n'est jamais un jeu. Et là elle risquait sa vie.

Je ne savais plus quoi faire. Je soupirais enlevais ma capuche et remuais mes cheveux mouillé. Je passais une main dans ceux-ci et soupirais. Elle n'était pas comme les autres avec leurs fioles ou plutôt leurs drogues. Ils me fichaient la trouille. J'avançais alors vers elle rangeant mon Katana à sa place habituelle près de ma cuisse droite. Je la regardais et souriais. Elle avait l'air gentille.
"Moi c'est Satsuko."

Je lui tendais une main. Je savais bien qu'elle n'allait pas la prendre. Dans un jeu comme celui la on ne peut faire confiance à personne.

"Je suis désolée je pensais que tu étais un punisher"

-Moi c'est Satsuko. Je suis désolée je pensais que tu étais un punisher.

Elle tendit une main amicale à Kalen qui la regardait éberlué. Cette fille venait de la provoquer et faisant maintenant comme si de rien de n'était. Prête à toute traîtrise, elle refusa de serrer la main qui lui était tendue mais se présenta.

-Moi c'est Kalen.

Elle rengaina son sabre, mais ne se décrispa pas pour autant. Cinq jour à courir dans ces rues délabrés, sursautant à chaque bruit, ne dormant que quelques heures d'un demi sommeil l'avait rendue vraiment parano. Et n'avait pas amélioré son mauvais caractère.

-Qu'est ce que tu veux, fini-elle par demander, ne supportant plus ce silence pesant qui s'était abattu.

Je décidais de m'asseoir, car ma tête tournait. Ce n'était pas le moment! Je prenais ma tête entre mes deux mains priants pour ne pas tomber par terre. Malheureusement mes jambes elles s'en fichaient. Je m'écroulais alors à terre et sentais ma respiration devenir plus faible.

"Dégage!"

J'étais perdue si cette fille m'attaque.

Spoiler:

Satsuko sembla soudain faire un malaise et s'écroula.

-Dégage!

Mais c'était quoi cette fille? Un coup sympa, puis tellement énervante que Kalen aurait bien voulu la passer au fil de sa lame. Mais s'il y avait bien une chose qu'elle s'était juré, s'était de respecter les règles d'Igura. Or, cette fille n'était vraiment pas en état de se battre. Mais...
Hésitante, elle tira son sabre.

-Tttt... Me parler comme ça n'est pas meilleur chose à faire dans ton état.

[pas grave. Je voulais juste savoir ce que tu devenais]

Je portais ma main à ma tête. Serais ce encore ce mal insoutenable qui m'arrivais pas mal de fois depuis que je suis ici? Je me relevais enfin cette migraine partait. Heureusement pour moi car cette demoiselle avait sortit son sabre. Je savais qu'au moindre mouvement brusque elle pouvait entamé le combat. Je reculais et sortais à mon tour mon katana. Je reculais encore jusqu'à être à une distance sécurisé. Elle ne pouvait plus me toucher sans avoir à venir vers moi.

"Je serais toi je ne ferais pas ça!"

Je cachais mes yeux sous ma frange et souriais.

Spoiler:

Satsuko dégaina son katana et recula un peu de sorte que Kalen ne puisse plus la toucher

-Je serais toi je ne ferais pas ça!

Kalen resserra la prise sur son arme et, sans aucune crainte, s'avança vers la fille qui osait la défier.

-Ne pas faire ça? Et pourquoi? De nous deux, c'est toi qui est en mauvaise posture. dans ton état, tu n'aurais aucune chance si je devenais sérieuse.

Elle se mit en garde. Bien que cet fille ne semblait être trop dangereuse, elle préferait être prête si jamais elle devenait suicidaire et décidait de l'attaquer.

Elle était prête à m'attaquer si elle avait eu le besoin. Je me mis en garde aussi, mon katana pointe levée vers elle. Je savais que j'aurais du me calmer, mais c'est comme ça depuis ma naissance, j'ai des saute d'humeur. En général ça arrive lorsque je me fait mal. Je mettais une main sur les bandage de mon ventre caché par ma chemise. J'essayais de voir si rien ne s'était casser par la. Il n'y avait pas de sang. Tout est ok. Si elle m'attaque je riposterais même si je doit me faire mal je ne veux pas perdre!

-Tu n'a pas tort mais sache que je me bâterais jusqu'à ma mort...

Une affirmation digne du plus grand militaire ou guerrier du monde....

-Tu n'a pas tort mais sache que je me bâterais jusqu'à ma mort...

Kalen eut un méchant sourire en regardant sa future victime. Elle pouvait presque entendre son arme chanter sa soif de sang. Les sang... Elle voulait voir à nouveau le sang couler et teinter de rouge cette ruelle de Toshima.

-Jusqu'à la mort... C'est toi qui vois. Si tel est ton choix, je ne ferais rien pour t'épargner.

La jeune femme s'approcha lentement de Satsuko et repris dans un murmure:

-La mort... Es-tu vraiment prête à renoncer? A quitter cette vie sans regret?

J'étais prête depuis pas mal de temps. Depuis que j'avais quitter cette fichue prison pour dire vrais. Je m'en fichais de mourir du moment que ma mort est lente et atroce. Quel sentiment bizarre. Elle se rapprochait et moi je reculais. Mon arme toujours pointé vers elle je sautais sur un morceau de pierre en lévitation, car oui j'étais très agile. Seulement un pied tenait sur ce morceau de pierre. J'étais maintenant en hauteur ce qui était plus facile pour regarde mon ennemie.

-Si tu veux vraiment savoir j'ai deux ou trois trucs à faire avant de crever c'est pour ça que se serait plutôt bien que je ne meurs pas.

J'esquissais un sourrire sadique cachant mes yeux vairons sous ma frange.

Satsuko sauta sur un morceau de pierre et Kalen ne put que se dire qu'elle était agile. Finalement, ce combat serait peut être d'un quelconque intérêt.

-Si tu veux vraiment savoir j'ai deux ou trois trucs à faire avant de crever c'est pour ça que se serait plutôt bien que je ne meurs pas.

Kalen détestait cette impression d'être toisé par son adversaire. Pour qui se prenait-elle? Pourtant, elle restait à sa place et pointa son sabre vers sa future victime, remarquant au passage son sourire sadique.

-Si tu ne voulais pas mourir, il ne fallait pas me provoquer. Maintenant viens, amène toi et entend le chant de la mort.

J'aimais beaucoup cette fille. Mon sourrire devenait plus sérieux. Le chant de la mort? Très amusant. Je relevais ma tête vers le ciel que la lune éclairait. Le vent jouait avec mes cheveux. D'un coup je pointais mes yeux vers elle comme si ma proie était enfin à découvert.

-J'ai pour habitude d'être galante et de laisser les autres débuter... A moins que tu n'est peur.

J'adorais chauffer mon ennemi.

-J'ai pour habitude d'être galante et de laisser les autres débuter... A moins que tu n'est peur.

Kalen sourit. Un sourire un peu cruel... Mais elle était on ne peu plus sérieuse. Un combat n'est jamais gagner d'avance, quelque soit l'adversaire.

-Peur? Ne serait-ce pas plutôt toi qui à peur, s'éloignant autant que tu le peux pour ne pas se retrouver à porter de mon arme.

Ici, à Toshima, le combat devenait un jeu. Un jeu sans pitié ou la mort attendait les faibles. La jeune femme savait qu'elle risquait de mourir. Mais c'était cela le plus excitant dans les jeux. Il fallait craindre de perdre quelque chose pour se battre et vouloir gagner. Perdre revenait à perdre la vie...

-C'est quand tu veux. Je t'attend.

Je sautais de mon perchoir et me retrouvais derrière elle. Je m'amusais beaucoup et cette fille m'avait trop chauffer. Je prenais mon katana et le mettais sou sa gorge. Sa lame était vers son beau visage que je pouvais découper en pièce comme il me plaisais.

-Qui est la peureuse maintenant?

Je ne la tuerais pas. Elle m'amuse bien trop pour ça et puis je ne suis pas vraiment ici pour ça. Alors que vais-je faire maintenant? Enlever cette lame et m'enfuir? Je ne sais pas vraiment...

Avant que Kalen n'ai pu réagir, son adversaire se retrouva derrière elle et elle sentit le tranchant du katana contre sa gorge. Merde...

-Qui est la peureuse maintenant?

Avait-elle peur? Bizarrement, ce n'était pas le cas. Elle connaissait la peur. La peur qui la laissait tétanisé, incapable d'avoir une pensé cohérente... Aucun des sentiments qui l'agitait en ce moment n'était cette peur.

-Il en faut plus pour m'effrayer. Et je crois que tu en ait incapable.

Millimètre par millimètre, elle déplaçait son sabre, espérant toucher Satsuko ou la déstabiliser suffisamment pour pouvoir se dégager. Elle n’admettrait pas d'être vaincu ainsi.

Je rigolais et enlevais d'un coup mon sabre en sautant devant elle. J'étais accroupie prête à tuer ma proie comme un lion. Mais, mon courage s'arrêtait ici. Je ramassais mon Katana plus vite que l'éclair et partais en courant. Les seul mots que j'avais pu dire à cette fille fut les suivants.

-Je n'aime pas tuer les gens que j'aime bien... J'espère qu'on se reverras.

J'avais disparue dans Toshima sans demander mon reste à cette fille qui me plaisais beaucoup. Peut-être pourrais-je développée une amitié avec elle?

Satsuko enleva sa lame de ma gorge et partie en courant

-Je n'aime pas tuer les gens que j'aime bien... J'espère qu'on se reverras.

Kalen resta debout dans la rue, complètement incrédule. "Les gens que j'aime bien"? Qu'est ce que c'était que cette absurdité? Elle avait quand même essayé de la tuer. Bon, cela avait été un échec total, mais quand même...
La jeune femme secoua la tête et regarda la lune qui éclairait la ville d'une lueur blafarde, ce demandant ce qu'il se passerait si jamais elle recroisait cette fille...

Elle rengaina son sabre et chercha un endroit ou dormir. Demain, elle se remettrait en chasse et elle trouverait d'autre plaques. Demain... Pour l'heure, elle ne désirait que se reposer sans repenser à cette fille aux yeux vairons.

[Je pense que c'est fini là]

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